Dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’association a présenté son l’exposition « l’Egalité c’est pas sorcier ! » au Lycée Cugnot. En présence de la direction de l’établissement, des référent.e.es égalité filles-garçons (Estelle Brénéol et Pierre-Matthieu Demizieux), de professeur.e.s et d’élèves. Cet évènement signe l’investissement du lycée dans la lutte contre les violences faites aux femmes et sa participation à cette semaine de mobilisation globale.

Un lycée engagé pour l’égalité entre les filles et les garçons

Grâce à l’action dynamique des référents et des professeurs volontaires du lycée, les jeunes deviennent les acteurs et actrices du changement. Les élèves prennent la parole et apprennent à dire non. Contre les violences, ces jeunes acceptent de se faire photographier accompagnés de pancartes : « Non à la violence ! » « Non aux préjugés ! » « Non à la domination ! » peut-on lire sur les murs du lycée.

Pour lutter contre les injures sexistes, les référent.e.s à l’égalité ont développé un jeu permettant aux élèves d’enquêter sur l’étymologie des mots. Passés les premiers rires gênés, les jeunes apprennent l’origine sexiste des mots et injures tels que « déconner » signifiant « sortir du con » ou encore « débile » renvoyant à l’incapacité à l’érection. Ainsi, ils réalisent que l’emploi des mots n’est pas anodin. Ces mots avec leur connotation sexuelle portent en germe les structurations inégalitaires et patriarcales de la société.

L’Egalité c’est pas sorcier ! Une exposition plurielle

Les panneaux de l’Egalité c’est pas sorcier ! permettent de penser le monde tel qu’il apparaît et tel que nous voulons le transformer. Conçu sous forme de triptyques, l’exposition montre un préjugé, l’Histoire des luttes contre ce préjugé l’évolution des lois et quel objectif atteindre par l’action commune. Ainsi, elle aborde de nombreux enjeux tels que la liberté sexuelle et l’accès à une contraception pour toutes. Elle aide à penser des sujets de société qui impactent les jeunes comme la prostitution des mineures. Cela permet aux jeunes de se positionner dans la lutte pour l’égalité, de voir ce qui a été fait et de penser l’après. Il est crucial d’ouvrir ces horizons et de les rendre possible.

Ainsi, cette exposition encourage la libération de la parole aussi bien chez les jeunes femmes que chez les jeunes hommes. « Ma mère, c’est une cheffe ! » affirmait alors l’un des élèves durant l’inauguration. Ce jeune étudiant soulignait la force de sa mère, capable d’éduquer ses enfants et de s’occuper du bien-être de la famille, une icône féministe personnelle qui a facilité de nombreuses discussions.

 Les professeur.e.s ont décidé de faire visiter l’exposition aux élèves qui ramèneront ces enjeux au sein des salles de classes.

Voici une belle victoire pour la lutte contre les violences faites aux femmes et pour l’égalité !